Aquatic Species salue une avancée majeure pour la biodiversité marine
La 20ᵉ Conférence des Parties (CoP20) de la CITES, actuellement en cours, a adopté une série de décisions majeures visant à renforcer la protection mondiale des requins et des raies, espèces particulièrement menacées par la surexploitation et le commerce international. Ces avancées, confirmées par le IUCN Shark Specialist Group, marquent un tournant décisif dans la lutte pour la sauvegarde des écosystèmes marins.
L’ONG Aquatic Species exprime sa profonde satisfaction face à ces mesures historiques, qui apportent un soutien déterminant à ses actions de conservation menées sur les côtes du Gabon et dans le golfe de Guinée, régions clés pour la biodiversité marine africaine.
Des mesures fortes pour la protection d’espèces menacées
Les Parties à la Convention ont adopté plusieurs propositions emblématiques destinées à renforcer la protection d’espèces figurant parmi les plus vulnérables au monde :
-Proposition 33 Adoptée (85,5 % des voix)
• Quota annuel d’exportation fixé à zéro pour les wedgefishes (Rhinidae spp.)
• Protection maximale pour l’un des groupes de raies les plus menacés.
-Proposition 32 Adoptée (>82 %)
• Quota d’exportation nul pour les grandes raies-guitares (Glaucostegus spp.).
-Proposition 30 Adoptée par consensus
• Transfert des mantas et raies mobulas (Mobulidae spp.) de l’Annexe II vers l’Annexe I
• Interdiction totale du commerce international à des fins commerciales.
-Proposition 31 Adoptée par consensus
• Renforcement du statut de protection du requin-baleine (Rhincodon typus) à l’Annexe I.
-Proposition 28 Adoptée (>83 %)
• Protection renforcée pour le requin océanique longimane (Carcharhinus longimanus).
-Proposition 29 Adoptée par consensus (avec un délai d’application de 18 mois)
• Inscription du requin-taupe commun (Galeorhinus galeus) et des Mustelus spp. à l’Annexe II.
Un signal fort pour l’avenir des océans
Ces décisions traduisent une prise de conscience croissante face aux menaces qui pèsent sur la faune marine, notamment :
• la surpêche,
• le commerce international d’ailerons, de viande et d’huile,
• la dégradation des habitats naturels,
• l’insuffisance des mécanismes de régulation.
Pour Aquatic Species ONG, ces engagements constituent une reconnaissance internationale des enjeux spécifiques auxquels fait face l’Afrique centrale.
« Nous exprimons notre immense satisfaction. La communauté internationale reconnaît désormais l’urgence d’agir pour sauver des espèces dont les populations s’effondrent. Pour le Gabon et le golfe de Guinée, c’est une véritable bouffée d’oxygène pour la conservation marine. »
Aquatic Species ONG renforce son engagement
Ces décisions viennent renforcer la détermination de l’ONG à poursuivre et intensifier ses actions aux côtés :
• du Ministère gabonais des Pêches et de l’Économie bleue,
• des communautés de pêcheurs et coopératives locales,
• des partenaires scientifiques et techniques internationaux.
« Ces avancées historiques nous motivent à intensifier notre présence sur le terrain : actions de conservation, sensibilisation, gestion durable des ressources halieutiques et accompagnement des communautés locales. »
Aquatic Species ONG continuera de veiller à ce que ces décisions internationales se traduisent par des effets concrets, durables et mesurables pour la protection de la biodiversité marine régionale
Préparé par : NKOLLO ETOMBET Christy Lyonella
Responsable Communication & Education environnementale / Aquatic Species ONG
Date : 28 novembre 2025